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Lièvre ou tortue : à quel rythme recruter ?

Rédigé par L'équipe Hunteed | 18 mai 2016

Recruter, c’est comme prendre part à une rencontre sportive au sommet. Doser entre endurance et rapidité d’exécution est l’un des secrets des dieux (du stade). Avant l’entrée en piste, des préparatifs s’imposent. Le premier : formaliser son besoin et ses attentes. « Co-construire la feuille de route entre RH et opérationnel est décisif. Et ce set n’est pas gagné d’avance » illustre Olivier Rozec. Il faut prendre l’habitude de fourbir sa stratégie de concert avant de partir bille en tête. Imaginer sauter ce passage obligé est la garantie d’une sortie de route.

Deuxième étape : s’assurer que la perle recherchée ne se trouve pas déjà sous ses yeux. « Cela peut sembler une évidence, et pourtant. Le scan des forces en présence doit reposer sur le même cahier des charges qu’un recrutement externe. Sans quoi repérer le profil mûr pour une mobilité interne est mission impossible » poursuit-il. « Cette revue des troupes est aussi l’occasion d’élargir les critères initialement annoncés. Ce qui s’avérera un gage de réussite pour un recrutement externe. »

Recruter comme on court un relais

Quand le consultant en recrutement entre sur le terrain, c’est une course de relais qui s’engage, avec un esprit d’équipe qui va au-delà du périmètre de l’entreprise. Car de l’opérationnel au RH, du RH au consultant en recrutement, et de ce dernier au candidat… c’est en jeu du téléphone arabe que peut se transformer l’exercice. Bref, avant l’ouverture de la compétition, ce n’est pas le gain de temps qui compte, c’est la qualité de l’échauffement. Pour faire rêver les futurs joueurs, l’entreprise doit être identifiée par les candidats comme l’équipe qui caracole en tête de tableau.

Opter pour le parcours de santé

Une société rodée à l’exercice du recrutement montre qu’elle ne l’appréhende pas comme une course d’obstacles, mais tel un parcours de santé. Les hésitations entre marche avant et marche arrière n’annoncent rien de concluant en la matière. À l’heure de choisir à quel candidat faire la passe, c’est là que le rôle de coach du consultant en recrutement s’affirme. Sa mission : faire prendre conscience au candidat approché de ses points forts, mais aussi de ses limites.

Ou plus précisément des épreuves pour lequel il n’a pas ni la condition physique ni le mental. Inutile de faire entrer dans le jeu une personne qui ne trouvera pas sa place dans l’équipe. Côté entreprise, le challenge ne peut se borner à voler à l’équipe adverse ses meilleurs poulains. Pour trouver le bon compétiteur, il faut parfois savoir s’ouvrir aux performeurs d’une autre discipline. Les médaillés d’hier ne sont pas toujours les vainqueurs de demain.