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Serious game : faites entrer les talents

Rédigé par L'équipe Hunteed | 12 mai 2016

Pour vanter ses qualités de commercial, fini le bla-bla en entretien. Le serious game est désormais dans la place. C’est face à une vraie fausse cliente que doivent faire leurs preuves les futures recrues de l’assureur Allianz, comme le détaille le journaliste Frédéric Bergé dans un article pour BFM Business. Avec Sales games, le candidat ou la candidate est face à des vidéos qui mettent en scène une personne filmée pour l’occasion. La mission du candidat s’il l’accepte : vendre un contrat d’assurance, obtenir une recommandation et décrocher un nouveau rendez-vous.

Serious game : face à une vraie fausse cliente

Le serious game détecte les capacités d’écoute, l’exploration des besoins et le sens de la relation client. La cliente peut même mettre un terme à l’échange si elle n’y trouve pas son compte. À la fin de la partie, on fait les comptes. Si la note est bonne, le CV du joueur est transmis au service RH d’Allianz avec un possible entretien à la clé, un vrai cette fois. Pour participer, rendez-vous sur l’Emploi Store de Pôle emploi. En un clic, la simulation commence.

Une planète en mal de talents

Pour sa part, c’est grâce à une appli mobile que le groupe Adecco recrute… ses futurs recruteurs. Le site Apps-Française a testé Planète Exe. Le décor : une planète en mal de talents. La mission confiée aux vaillants explorateurs : pister les pépites, déceler leurs super pouvoirs et les embarquer dans son vaisseau spatial… Le gros lot ? Être repéré soi-même comme expert RH par les recruteurs du groupe de travail temporaire.

Un jeu qui a 20 ans d’âge

De son côté, cela fait 20 ans que la société L’Oréal fait ses gammes en matière de serious game. Son nom de code : Brandstorm. Son territoire : le monde entier. Sa cible : les étudiants d’universités cotées. Sa durée : 3 à 6 mois. La mission : se transformer en directeur marketing de la marque (rien que cela). La carotte : des CDI, des stages et des voyages. La journaliste Christine Lagoutte détaille cette mécanique bien huilée dans un article du Figaro. Depuis sa création, 80 000 étudiants ont tenté leur chance. Chaque année, près de 200 joueurs se voient offrir un stage ou un CDI. Et parmi le top management du groupe, 230 sont des compétiteurs victorieux de Brandstorm.