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Comment réussir la fidélisation de vos employés ?

Rédigé par L'équipe Hunteed | 15 décembre 2021

Certains affirment que remplacer un salarié coûterait presque 6 à 9 mois de son salaire, si l’on combine les dépenses liées au recrutement, à l’onboarding et aux formations nécessaires pour intégrer le nouveau salarié dans l’entreprise.

Quand on sait que les connaissances et l’expérience acquises par un employé à un poste sont un véritable capital au service de l’entreprise, la fidélisation des employés est cruciale. Donc, comment faire en sorte de fidéliser au mieux ses salariés ? Dans beaucoup d’entreprises, les managers pensent que cela coûte cher. Certes, certaines méthodes de fidélisation d’un employé comme l’amélioration de sa rémunération sont un investissement pour l’entreprise. Toutefois, il faut savoir que fidéliser un salarié ne nécessite pas toujours des fortes dépenses. D’ailleurs, même s’il y en a, elles ne valent jamais le temps nécessaire pour un nouveau recrutement, ni les coûts qui y sont attachés.

Fidéliser en répondant aux besoins de ses employés

À la question « comment réussir la fidélisation de vos employés », nous répondrons tout simplement qu’il faut satisfaire leurs besoins. Pour cela, la pyramide de Maslow catégorisant les besoins, peut être prise pour base.

De manière pratique, il convient donc de déterminer à quelle échelle de la pyramide se trouve chacun de vos employés afin de déterminer la stratégie de fidélisation correspondante. Tenez compte du fait que le besoin en bas de la pyramide n’a pas forcément à être totalement assouvi avant qu’un employé ait un besoin un peu plus haut dans la pyramide. De plus, le besoin n’est pas figé. Il faut également suivre l’évolution de leurs besoins dans la hiérarchie de Maslow afin d’adapter corrélativement votre stratégie de fidélisation.

1. Besoins physiologiques : la fidélisation par la rémunération

43 % des employés sont prêts à changer de travail, d’entreprise, pour un salaire 10 % supérieur à celui qu’il reçoit. (Source : étude Tiny Pulse)

Par conséquent, la rémunération est à la base même de la fidélité d’un salarié à l’entreprise. Pour le salaire de base, il faut prendre en compte le niveau général des salaires pour le même poste à l’échelle locale ou nationale. Il faut bien sûr considérer la rémunération proposée par la concurrence.

Par contre, il ne faut pas oublier de rémunérer les efforts particuliers et la performance. Estimez-vous que le travail fourni par votre employé est important pour l’entreprise ? À quel point ? Offrez une prime de performance en conséquence. Les avantages en nature sont également une option : des actions au sein de l’entreprise, des bons et tickets cadeau, etc. Par contre, pour être pertinents, les avantages en nature doivent correspondre à une attente des salariés.

2. Besoins de sécurité : la fidélisation par la stabilité de l’emploi

La stabilité au sens de l’emploi fixe, a perdu de son importance avec la génération des millénaux. La flexibilité et la faculté de travailler n’importe où et quand on veut sont devenues de réelles tendances. Mais ce n’est pas pour autant que le besoin de sécurité a disparu. Il revêt juste d’autres dimensions actuellement.

Sécurité de l’emploi signifie aussi une garantie d’une évolution de carrière. Par conséquent, l’employeur qui est capable d’offrir une visibilité sur le moyen et long terme à un employé s’assure sa fidélité, quand bien même il y aurait toujours des aléas à la réalisation de la perspective envisagée. Partagez les plans de l’entreprise avec le salarié et soyez transparent sur son rôle futur et ses « contrats » dans ce schéma.

Le sondage Tiny pulse, évoqué ci-dessus dévoile que lorsque la perspective d’évolution n’existe pas ou est floue, l’emploi n’est plus attractif, car il n’offre pas suffisamment de sécurité.

3. Besoins d’appartenance : la fidélisation par la construction d’une équipe

D’après France Loisir « le sentiment d’appartenance crée la fidélité ».

Aussi, pour fidéliser vos employés, il faut créer des liens entre eux, et entre vous et eux. La création d’une véritable communauté au sein de l’entreprise transforme « les objectifs de l’entreprise » en « nos objectifs ». Quand bien même la rémunération peut être inférieure à celle des autres, cette foi en l’unité de l’entreprise joue un rôle important. .

La fidélisation des employés passe donc aussi par des séances d’animation diverses et de teambuilding. Ils auront pour objet le partage, le travail de la communication, la résolution des cas conflictuels éventuels. Ils permettront aussi à tout un chacun de mieux se connaître. Enfin, ces séances seront l’occasion de travailler sur la motivation de l’équipe.

4. Besoins d’estime : la fidélisation par l’écoute et la reconnaissance

Toujours d’après le sondage Tiny pulse, « les employés écoutés sont 4,6 fois plus responsables, voulant donner le meilleur de leur personne ». Ils seront plus fidèles à l’entreprise.

De plus, lorsqu’un employé quitte son emploi, il veut souvent rompre avec son manager plus qu’avec le travail lui-même.

C’est dire, en fait, que la qualité de la relation employeur-employé y est pour beaucoup dans la fidélité de l’employé à l’entreprise. Il en est surtout ainsi du « feed-back » des employeurs par rapport à un avis ou par rapport au travail du salarié. Sans forcément aller dans un cérémonial d’employé du mois ou de meilleur à un poste, une simple appréciation verbale, écrite, ou utilisant la messagerie interne de l’entreprise change énormément la donne. Ces gestes créeront un climat de confiance approprié pour que l’employé se sente proche et fidèle à l’entreprise.

5. Besoins d’épanouissement personnel : la fidélisation par le bien-être au travail et les possibilités de développement personnel

D’après une enquête réalisée par Glassdoor, 89 % des employés qui sont bien au travail recommandent volontairement leur entreprise.

Selon Tiny Pulse, les premières raisons d’une démission sont la recherche de meilleures opportunités, le désir d’apprendre quelque chose de nouveau, d’augmenter ses compétences et son autonomie et d’avoir plus de potentiel.

Le bien-être au travail ainsi que le développement personnel sont donc nécessaires pour réussir à fidéliser correctement son personnel. Bien que ce soit des concepts subjectifs et difficiles à définir, il y a certains éléments omniprésents dans la plupart des entreprises. Parmi les éléments améliorant le bien-être et contribuant au développement personnel du salarié, il y a :

  • l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle : 87 % des employés le considèrent comme essentiel d’après Glassdoor ;
  • l’absence, la limitation ou la possibilité d’évacuer le stress au sein de l’entreprise : présence d’une salle de sport, possibilité de faire une sieste, présence d’un conseiller indépendant en développement personnel … ;
  • l’aisance au travail : par exemple chez Whole Foods, l’absence de code vestimentaire obligatoire a suffi ;
  • des formations professionnelles régulières : ce fut le cas chez My Maid service aux USA ;
  • des stratégies de soutien envers l’employé ;
  • l’autonomisation progressive de l’employé.